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Randonnées autour de Guerlesquin et du Moyen-Âge
POUR VOIR L’HISTOIRE DU PAYS, «RED EO»
![]() D’or à la fasce de gueules Guerlesquin GuerlesquinSituée sur les contreforts des Monts d’Arrée, à l’entrée du Parc Naturel Régional d’Armorique, Guerlesquin la Trégoroise vous offre une découverte insolite autour de ses trois places successives bordées de belles demeures et de monuments majestueux, témoins de sa vocation ancestrale de foires et de marchés. Il vous suffit de flâner le long des deux rubans de pierres qui entourent le cœur historique pour découvrir les principaux éléments d’architecture de la cité. Les maisons nobles à tourelles, corniches et lucarnes finement travaillées, se marient harmonieusement avec un habitat parfois plus modeste, séparés par des portes cochères. La découverte ne s’arrête pas là ! L’ancienne prison seigneuriale de 1640 trône sur l’une des principales places. En campagne sont nichés, entre deux vallons, d’autres trésors du patrimoine : chapelles, fontaines, calvaires, menhir… La ville est un lieu de séjour idéal pour rayonner dans toute la région : la nature sauvage des Monts d’Arrée, la Baie de Morlaix toute proche vous offrent des idées de promenades innombrables. Guerlesquin la Trégoroise accueille en toute saison les amoureux des vieilles pierres et de nature préservée. Guerlesquin est renommée pour l’importance et la qualité de ses animations : championnat du monde de Bouloù Pok, Salon des Antiquités et Brocante à Pâques, expositions, animations d’été telles que les marchés animés des lundis de Juillet et Août, les courses hippiques, le championnat du monde de lancer de menhirs et son repas de sangliers grillés… Cette diversité est rendue possible grâce au dynamisme de ses associations. Source: Mairie de Guerlesquin Le thème du Moyen-ÂgeGuerlesquin naît au milieu du XIe siècle à proximité d’une motte féodale, édifiée entre 1040 et 1056 par Even Gwen sur les bords du Guic. La motte féodale est détruite en 1080 et remplacée par un château édifié par la famille Charruel (ou Charuel). Cette dernière est présente à la première Croisade et aux guerres de succession (1341-1365), lors du Combat des Trente en 1351 au cours duquel des seigneurs guerlesquinais s’illustrèrent. Le Combat des TrenteA la mort du Duc de Bretagne Jean III le bon en 1341, faute d’héritier direct, Jean de Bretagne (comte de Montfort, son demi-frère, soutenu par l’Angleterre) et Charles de Châtillon (comte de Blois, marié à sa nièce, Jeanne de Penthièvre, soutenu par la France) s’opposèrent pour lui succéder. A Ploërmel, Robert (ou Richard) de Bemb(o)rough (Bembro) commandait la garnison anglaise et, à Josselin, Je(h)an (ou Robert) de Beaumanoir commandait la garnison bretonne. Les 2 capitaines décidèrent de s’affronter avec 30 combattants de chaque côté à mi-chemin de Ploërmel et de Josselin. Voici un extrait du récit qu’en fait M. De Fréminville dans l’avant-propos du « Combat des Trente, Poëme du XIVe siècle » de 1819. «Le Combat des Trente est un des faits chevaleresques les plus renommés dans les annales de Bretagne, et il l’est à juste titre, puisqu’il fit briller dans tout son lustre la bravoure et la loyauté de la Noblesse Bretonne, et que de plus il fit triompher la cause de l’équité en humiliant un ennemi insolent et perfide. Voici l’exposé succinct de cette action, qui eut lieu, pendant les longues guerres dont la Bretagne fut le théâtre, au milieu du quatorzième siècle, relativement à la succession de ce duché, que se disputaient Charles de Blois et Jean IV, comte de Montfort. L’un et l’autre pour appuyer leurs prétentions s’étaient étayés de puissants protecteurs ; Charles de Blois était secouru par les troupes du Roi de France, Jean de Montfort, allié à celui d’Angleterre, avait appelé à son secours une nuée de soldats anglais dont il avait couvert la Bretagne.
Egalement forts, également valeureux, ces deux illustres rivaux se firent la guerre avec autant d’acharnement que de persévérance ; des avantages balancés, des défaites réciproques, la firent traîner en longueur, et plusieurs trêves interrompirent, de temps en temps, le cours des calamités dont cette guerre cruelle accablait la province. Pendant une de ces trêves, Robert de Beaumanoir, Maréchal de Bretagne, commandant les troupes de Charles de Blois, était cantonné dans la ville de Josselin. Une garnison anglaise sous les ordres du Chevalier Richard Bembro, qui tenait pour le parti de Montfort, occupait la ville de Ploërmel. Peu soigneux d’observer la trêve et sans respect pour la foi jurée, les Anglais de cette garnison ne cessaient de faire des courses dans les campagnes, et venaient insolemment jusque sur le territoire de Josselin, piller les paysans et enlever leurs troupeaux. Plusieurs de ces infortunés villageois se rassemblèrent et vinrent porter leurs plaintes au Maréchal de Beaumanoir, en implorant sa protection. Le Chevalier Breton les accueillit, écouta avec indignation le récit des vexations dont ils étaient les victimes et leur promit une prompte justice. Il se transporta aussitôt à Ploërmel et reprocha, en termes polis mais fermes, au Gouverneur Bembro, les désordres commis par ses soldats, et son peu d’exactitude à faire observer le traité conclu entre leurs souverains respectifs ; l’Anglais répondit avec une insolence dont le Maréchal s’offensa, une vive dispute s’engagea entr’eux deux et se termina par le défi que fit Bembro [C’est ainsi que Dom Morice rapporte ce fait mais dans le manuscrit de la Bibliothèque Royale c’est au contraire Beaumanoir qui porte le défi à Bembro]de se combattre réciproquement au nombre de trente contre trente, défi qui fut accepté de grand cœur par Beaumanoir.
Lorsqu’il en eut fait part à la garnison de Josselin, toute la noblesse qui en faisait partie se présenta en foule pour obtenir du Maréchal l’honneur d’être choisi pour le seconder dans une action qui intéressait spécialement la gloire de la patrie ; il ne fut embarrassé que du choix. Bembro au contraire ne put trouver parmi les siens assez de Chevaliers ni d’Ecuyers pour compléter le nombre de ses trente champions, il fut obligé de prendre de simples gens-d’armes dont plusieurs étaient des Flamands auxiliaires et des Bretons du parti de Montfort. Le lieu du combat fut choisi à un chêne nommé le chêne de mi-voie, parce qu’il était à égale distance des deux villes de Josselin et Ploërmel, le jour fut fixé au 27 Mars 1350 [Cette date est selon l’ancien style mais depuis la réformation du calendrier elle se trouve être le 27 Mars 1351]. Quant à la manière dont les combattants seraient armés, il fut convenu que chacun aurait le libre choix à cet égard, et se servirait des armes offensives et défensives qui lui plairaient le plus. Une foule de peuple attirée par le bruit de ce défi se trouva au jour fixé au lieu assigné, où parurent bientôt les deux troupes adversaires. Avant d’engager l’action, il y eut un pourparler ; Bembro, qui le premier avait défié les Bretons, avait fait ses réflexions et ne se souciait plus d’en venir aux mains avec eux. Il observa donc à Beaumanoir qu’ils s’étaient engagés trop légèrement et qu’une pareille affaire, qui compromettait la trêve conclue entre les deux partis, ne devait pas se terminer sans le consentement de leurs souverains respectifs ; il proposa donc de différer le combat, jusqu à ce qu’ils en eussent obtenu réciproquement la permission de passer outre. Mais les Bretons impatients répondirent unanimement, qu’ils n’étaient pas venus sur le champ de bataille pour s’en retourner sans avoir vu qui d’eux ou des Anglais avait la plus belle amie, et que d’ailleurs se retirer sans combattre serait se faire moquer et honnir de tous leurs compatriotes. « Votre obstination, dit Bembro, va mettre la Bretagne en deuil et elle ne remplacera jamais les braves gens dont la mort va la priver ». « Il s’en faut de beaucoup, répliqua Beaumanoir, que j’aie amené avec moi l’élite des Chevaliers Bretons, nous ne sommes ici que les moindres, les Sires de Laval, de Rochefort et de Loheac ne sont pas avec nous, mais les guerriers qui m’accompagnent suffisent seuls pour vous vaincre. » |
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Alors le signal fut donné et les combattants, rangés sur un front égal de part et d’autre, s’assaillirent avec fureur ; Bembro, grand partisan de l’astrologie judiciaire, science à la mode dans ces temps d’ignorance, encouragea les siens en leur disant que les prophéties de Merlin promettaient, pour ce jour-là, une victoire aux Anglais. D’abord l’avantage parut effectivement se déclarer pour eux, les Bretons perdirent Geoffroy de Mellon et Geoffroy Poulart, tous deux Ecuyers qui furent tués à coups de lance ; les Chevaliers Yves Charruel, Caro de Bodegat et l’Ecuyer Tristan de Pestivien furent abattus à coups de marteau, et faits prisonniers par Bembro. Après de longs efforts, où la victoire fut péniblement disputée, les deux partis fatigués et accablés par la chaleur, se séparèrent pour reprendre haleine et se rafraîchir un moment. Beaumanoir voyant sa troupe affaiblie par la perte de cinq des siens, exhorta les autres à redoubler d’efforts ; alors l’Ecuyer Geoffroy de la Roche, lui ayant dit que s’il était Chevalier il sentirait doubler sa force et son courage, le Maréchal lui conféra sur-le-champ l’ordre de Chevalerie, en l’exhortant à bien faire et à suivre l’exemple de son aïeul Budes de la Roche, qui s’était illustré dans les croisades. ![]() Cette espèce de reproche piqua d’honneur le Maréchal, qui continua de combattre valeureusement, cependant accablé sous le nombre, il était sur le point d’être fait prisonnier par Bembro, qui lui criait de se rendre, lorsque ce chef anglais fut tué par Alain de Keranrais, Ecuyer Breton, qui lui porta un coup de lance dans la visière et l’étendit mort à ses pieds, le fer ayant pénétré par l’œil jusque dans le cerveau. Sa mort mit le trouble et le désordre parmi les siens, de plus elle affranchît de leur parole les trois Bretons Charruel, Bodegat et Pestivien, qui étaient ses prisonniers et qui par là se trouvant délivrés reprirent part au combat. L’Ecuyer Guillaume de Montauban acheva par une ruse de guerre, de mettre les Anglais en déroute, il monta à cheval et ayant fait semblant de fuir pour les attirer à sa poursuite, il fit un circuit et revint au galop se mêler parmi eux, les renversant à droite et à gauche à coups de maillet ; tous les Anglais perdirent alors courage, et ceux qui n’avaient pas été tués dans le combat furent faits prisonniers, et conduits au château de Josselin par les Bretons triomphants.» Pour plus de détails sur les seigneurs de Basse-Bretagne qui participèrent au Combat des Trente et sur leurs blasons, vous aimerez lire la plaquette que Lucien Rohou de Pleyber-Patrimoine nous a fait l’amitié de rédiger pour nous : Bonne Lecture ! Il est à noter qu’il n’y avait pas 30 combattants mais 31 de chaque côté : les chefs combattaient aussi… La bataille des trente fut longtemps célèbre et près d’un siècle après, l’on disait encore pour exprimer qu’une action avait été terrible « Jamais on ne se battit ainsi depuis le combat des trente ». |
Roet e voe an taol-lañs neuze hag an argadourien, renket a-rezadoù plaen a bep tu, a sailhas gant fulor an eil re war ar re all. Bembro, a-du mat gant ar steredouriezh-barn, skiant diouzh ar c’hiz en amzerioù dic’houzvez-se, a galonekaas e re en ur lavaret dezho e promete profediezhoù Marzhin, evit an deiz-se, trec’h d’ar Saozon. E gwirionez e tiskouezas an traoù mont war o zu e penn kentañ. Koll a reas ar Vretoned Geoffroy Mellon ha Geoffroy Poulart, flec’h o daou, hag a voe treuzet gant bep a daol goaf. Diskaret a daolioù morzhol, ar varc’heien Yves Charruel, Caro de Bodegat hag ar floc’h Tristan de Pestivien a voe prizoniet gant Bembro. Strivoù hir a voe ha kann evit an trec’h met goude bezañ lakaet bec’h e-pad pell e tivizas gwazed an daou du, skuizh ha faezh gant an tommder, mont pep hini diouzh e du evit sachañ war o anal ha distanañ ur pennadig. Beaumanoir, o welet e oa gwanaet e vagad gant koll pemp eus e dud, a vountas ar re all da zaougementiñ o strivoù. Pa oa bet lavaret dezhañ gant ar floc’h Geoffroy de la Roche en em santfe div wezh kreñvoc’h ha kalonekoc’h gant ma vije marc’heg, e roas ar marichal dezhañ diouzhtu-dak urzh ar Varc’heien, en ur c’houlenn groñs digantañ ober mat hag heuliañ skouer e hendad Budes de la Roche, en doa gounezet brud e-pad brezelioù ar Groaz. An arsav-emgann berr-se a voe heuliet gant ur stokadenn spontusoc’h c’hoazh eget an hini gentañ. Marzhioù talvoudus a voe graet gant Beaumanoir hogen gloazet e voe ha, gwall aozet gant koll e wad, e c’houlennas dour. Respontet e voe dezhañ neuze gant Geoffroy du Bois, unan eus e gompagnuned, dre ar gerioù brudet-se : « Ev da wad Beaumanoir hag e tistano dit ». Flemmet e voe enor ar marichal gant an doare rebech-se. Kenderc’hel a reas d’en em gannañ gant kalon, koulskoude e oa kement a dud warnañ ma oa war-nes bezañ prizoniet gant Bembro, a grie dezhañ en em zaskoriñ, pa voe lazhet ar chef saoz-se gant Alan Keranrais, floc’h Breton, a skoas un taol goaf e selloù e dokarn hag a astennas anezhañ marv-mik dirak e dreid, o vezañ ma oa aet an houarn dre al lagad betek an empenn. E varv a hadas trubuilh ha dizurzh e-touez e dud hag ouzhpenn-se e tieubas ar Vretoned Charruel, Bodegat et Pestivien eus ar ger o doa roet dezhañ. Dilivret eus o stad a brizonidi ec’h en em rojont adarre d’an emgann. Ar floc’h Guillaume de Montauban a echuas, gant un taol-gwidre, da zisparfoeltrañ ar saozon : pignat a reas war e varc’h hag ober van da dec’hout kuit a-benn desachañ anezho war e lerc’h. Ober a reas un droiad ha dont a reas en-dro en o zouez d’an daoulamm, en ur lakaat anezho da gouezhañ a gleiz hag a zehoù a daolioù mailh. Koll a reas kalon an holl saozon neuze, ar re ne oant ket bet lazhet e-pad ar c’hrogad a voe prizoniet ha kaset da gastell Josilin gant ar Vretoned triomfant.
Da notenniñ eo n’eo ket 30 kadour a oa a bep tu, met 31 : ar pennoù bras o doa kemeret perzh ivez… E-pad pell e chomas brudet Emgann an Tregont. Tost d’ur c’hantved bennak war-lerc’h e veze lavaret c’hoazh diwar-benn un dra spontus bennak « Biskoazh n’eo bet en em gannet e giz-se abaoe emgann an Tregont ». |
LE CAMP BRETON / AR BAGAD BRETON | LE PARTI ANGLAIS / AN TU SAOZ |
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Maréchal de Beaumanoir, gouverneur de Josselin / gouarnour Josilin | Bembrough (Bembro), capitaine à Ploërmel / kabiten e Ploermael |
Les chevaliers / Ar varc’heien | Les chevaliers / Ar varc’heien |
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Les écuyers / Ar flec’h | Les écuyers / Ar flec’h |
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Et Guerlesquin dans tout ça ?Certes, Josselin et Ploërmel ainsi que Guillac sont assez éloignés de Guerlesquin. Mais la commune se souvient encore aujourd’hui du Combat des Trente et de deux de ses combattants qui s’y sont illustrés. Even Charruel (Yves, dans le récit de Fréminville) et Morice du Parc, tous deux guerlesquinais, se retrouvèrent sous les ordres de Beaumanoir. Even Charruel (1295 †1370 ce qui lui fait 56 ans lors du Combat des Trente, quand même !) y fut blessé à coup de marteau et fait prisonnier, ce qui ne l’empêcha pas de retourner dans la mêlée à la première occasion, à savoir dès que Bembro fut tué (Froissart écrivit d’ailleurs plus tard à son sujet : « je vis seoir à le table dou roy Charles de France un chevalier breton qui esté y avoit, qui s’appelloit messires Yewains Charuelz ; mais il avoit le viaire [=visage] si detailliet et decopet qu’il monstroit bien que la besongne fu bien combatue »). Quant à Morice du Parc, il se rendit, après ce combat, en pélerinage à la chapelle Saint-Ener en Guerlesquin. Il aurait été enterré sous le choeur de la chapelle où son armure aurait été retrouvée lors des derniers travaux qui y furent faits, en 1809. Ruinée, les derniers vestiges de la chapelle ont été déplacés au Champ de Bataille.
La Fête6000 marcheurs ont participé à cette édition du Tro Menez Are malgré un temps bien froid et humide le matin ! Heureusement, l’après-midi, le soleil s’est enfin invité à la fête ! Comme chaque année, les points de ravitaillement ont été animés : Re an Are (sonneurs), Violaine Mayor (harpe celtique médiévale), le Bigerniel Kozh Popular International Philantropic Orchestra (« reconnu de futilité publique », musique festive), Jean-Michel Mesmin (animations burlesques à destination des enfants), devinettes pour enfants, et même des apparitions surprise des Groove Boys.
Le centre-ville n’a pas non plus manqué d’animations ! À leur retour, les randonneurs ont pu écouter (parfois en dansant) Re an Are (sonneurs), Adnoz (pop-folk), Elektro Safar (mélange de musique à danser et de musique électro), Dan Ross & Solen Lesouef (musique irlandaise flûte/violon), Paotred ar Riwal (kan ha diskan), Anne-Cécile & Awenn (kan ha diskan)… et les enfants de l’école Diwan de Commana (!) tout en se restaurant ou en parcourant le marché traditionnel et le marché médiéval. Voici donc, un gros diaporama de la journée : |
Ha Gwerliskin neuze ?Josilin, Ploermael, Gilheg zo pell a-walc’h eus Gwerliskin, gwir eo. Koulskoude he deus dalc’het soñj kêr eus Emgann an Tregont hag eus he daou gadour o deus gounezet brud ennañ. Even Charruel (Yves, e dezrevell Fréminville) ha Morice du Parc, a Werliskin o daou, en em gavas dindan urzhioù Beaumanoir. Even Charruel (1295 da 1370 pezh a ziskouez e oa 56 bloaz da vare Emgann an Tregont, n’eo ket fall !) a voe gloazet gant taolioù morzhol ha prizoniet, pezh ne harzas ket outañ da zistreiñ er veskadeg kerkent ha ma c’hellas, da lavaret eo kerkent ha ma voe lazhet Bembro (ar pezh a lakaas Froissart da skrivañ diwar e benn diwezhatoc’h : « je vis seoir à le table dou roy Charles de France un chevalier breton qui esté y avoit, qui s’appelloit messires Yewains Charuelz ; mais il avoit le viaire [=visage] si detailliet et decopet qu’il monstroit bien que la besongne fu bien combatue »). Evit pezh a sell ouzh Morice du Parc, ez eas, goude an emgann-se, da birc’hirinañ e chapel Sant Ener Gwerliskin. Setu eta perak e kinnig deoc’h Tro Menez Are, ar bloaz-mañ, bale war-droad da Yaou Bask, d’ar 17 a viz Mae 2012 e Gwerliskin, war dem ar Grennamzer hag Emgann an Tregont. Ar fest6000 baleer o deus kemeret perzh e Tro Menez Are diwezhañ daoust ma oa yen-mat an amzer ha gleb diouzh ar mintin ! Dre chañs eo deuet an heol da barañ a-us d’ar fest goude lein ! Setu neuze un dornad luc’hskeudennoù eus ar gwenodennoù heoliet mat, warno (evel bep bloaz) lec’hioù-pourveziñ buhezek : Re an Are (sonerien), Violaine Mayor (telenn geltiek eus ar Grennamzer), Bigerniel Kozh Popular International Philantropic Orchestra (« anavezet a zidalvoudegezh foran », sonerezh fest), Jean-Michel Mesmin (abadennoù drol evit ar vugale), divinadelloù evit ar vugale, ha gwezh ha gwezh all difoupadennoù eus ar Groove Boys.
N’eo ket chomet kousket kreiz-kêr kennebeut ! Hag int distro o deus gellet ar valeerien selaou (en ur zañsal gwezhave) Re an Are (sonerien), Adnoz (pop-folk), Elektro Safar (meskaj a sonerezh da zañsal hag a sonerezh elektro), Dan Ross & Solen Lesouef (sonerezh iwerzhonek ouzh ar fleüt hag ar violoñs), Paotred ar Riwal (kan ha diskan), Anne-Cécile & Awenn (kan ha diskan)… ha bugale Skol Diwan Kommanna (!) en ur zebriñ pe en ur bourmen e-touez standoù marc’had produioù ar vro hag ar marc’had eus ar Grennamzer. |